Caractérisation de l’évolution de l’abondance des principaux bivalves présents au sein des communautés de macrofaune benthique de la zone intertidale de la Baie des Veys
2021-2022
Dans le cadre des analyses du risque pêche (pêche à pied en Baie des Veys), une étude test sur
2
les interactions de la pêche à la coque professionnelle et les limicoles a été mise en place. Elle s’inscrit dans la poursuite du développement de l’Observatoire Patrimoine Naturel Littoral (RNF-OFB) et notamment sur son volet thématique « Limicoles côtiers ». Cet observatoire est animé au niveau national par les Réserves Naturelles de France (RNF) et bénéficie du soutien technique et financier de l’Office Français de la Biodiversité (OFB). Un partenariat entre RNF et le GEMEL Normandie a été mis en place. Il vise à contribuer à « la construction et mise en oeuvre d’une méthodologie nationale d’analyse du risque pêche (pêche à pied professionnelle des coques) au regard des enjeux de conservation des habitats sédimentaires intertidaux et leurs fonctionnalités écologiques relatives à l’alimentation des oiseaux limicoles côtiers ».
Dans le but de caractériser l’évolution de l’abondance/déplétion des principaux bivalves présents au sein des communautés de macrofaune benthique de la Baie des Veys, le GEMEL Normandie a été en charge de réaliser la collecte des données-terrain relatives aux principaux bivalves. Un plan d’échantillonnage systématique sur trois périodes : début d’hivernage, milieu d’hivernage et fin d’hivernage des limicoles côtiers, a été mis en place. Les données collectées sur le terrain ont été traitées au laboratoire afin de décrire les assemblages de bivalves échantillonnés. L’analyse des données a permis la réalisation de représentations graphiques et spatiales de la densité et de la biomasse des principaux bivalves au regard (1) des populations dans leur ensemble et (2) des classes de taille préférentiellement consommées par les oiseaux limicoles côtiers. Une attention particulière est apportée à la coque (C. edule) pour inclure celles légalement autorisées à la pêche à pied.
Cette démarche complète le suivi existant des limicoles côtiers de la baie, en s’intéressant à leurs ressources alimentaires dont la réparation spatio-temporelle pourra ensuite être mise en relation avec les zones d’alimentation exploitées étudiées en parallèle. Elle vise à produire des résultats discutés pour alimenter l’analyse du « risque pêche à pied professionnelle », par une approche à la fois spatiale et temporelle.
Mots clés : Limicoles côtiers, ressource trophique, bivalves, baie des Veys, risque pêche
Avec le soutien financier de
Avec la collaboration de